Gears of War est le jeu qui a vraiment lancé cette génération de console, une claque technique, des nouveautés de gameplay, de bons modes on-line, bref un jeu marquant à plus d'un titre. Le troisième épisode arrive et marque la fin de l'aventure de Marcus Phoenix, alors apothéose ou soufflet dégonflé ?
Gears of War 3, c'est un package complet, un solo très bien réalisé et détonnant, un multi joueur complet et qui complète le contenu du deuxième épisode par petites touches. Commençons par le solo, l'histoire de ce troisième épisode se concentre sur les relations entre Marcus Phoenix et son père. L'histoire est plus proche des personnages et permet de moins les voir comme de gros bourrins sans émotions. L'inclusion de personnages féminins, une première pour la série, n'est d'ailleurs pas étranger au léger changement de ton dans le jeu.
La campagne solo est clairement la meilleure de la série, le scénario est intéressant, le rythme est une merveille et la durée de vie est largement suffisante, comptez une dizaine d'heure la première fois. Comme dans les épisodes précédents, la campagne est jouable intégralement en coopération. Par contre, pour la première fois, celle-ci est jouable à 4 joueurs. La difficulté de celle-ci augmente avec le nombre joueur humain, et l'on est constamment challengé.
Le multi joueur est ce qui se fait de mieux dans le genre des TPS. Celui-ci se voit compléter par le mode Beast qui permet d'incarner les locustes. Le fameux mode horde, qui voit une équipe de joueur affronter des vagues d'ennemis de plus en plus puissantes, se voit améliorer de tout un tas de petites options qui rendent le jeu plus technique, plus tactique mais aussi bizarrement, plus accessible.
D'un point de vue gameplay, le jeu s'améliore légèrement mais ne bouleverse pas une mécanique bien huilée. Le jeu est toujours un peu lourd, mais devient plus dynamique grâce à des niveaux bien pensés. Le game design est d'ailleurs l'un des points forts du jeu, les cartes du multi ou les niveaux du solo sont très inspirés et très peaufinés.
D'un point de vue technique, l'Unreal Engine 3 évolue suffisamment pour encore améliorer les visuels. Ce n'est bien entendu pas une claque comme le premier épisode avait pu l'être mais l'on est clairement devant l'un des plus beaux titres de cette génération. Gears of War 3 introduit pour la première fois dans la série, la 3d stéréoscopique. J'ai d'ailleurs joué l'intégralité de la campagne solo en 3D et celle-ci est impressionnante sans être fatigante, de l'excellent boulot.
Passons aux paragraphes imposés :
Jouabilité :
C'est très solide, et les améliorations sont justes et bien placées.
Graphismes :
C'est magnifique et encore plus en 3D !!
Son :
Des musiques et des bruitages au top.
Intérêt :
Le meilleur TPS jamais sorti.
En conclusion, Gears of War 3 ne révolutionne rien mais améliore tout dans sa formule. Une technique au top, une campagne solo rythmée et complète, un multi joueur des plus complet font de ce jeu un must have de cette génération.
Mon appréciation : Excellent